dimanche 29 juin 2014

Docteur Sleep de Stephen King

Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 584
Prix : 25€


Quatrième de couverture : Danny Torrance a grandi. Ses démons aussi... Hanté par l’idée qu’il aurait pu hériter des pulsions meurtrières de son père Jack, Dan Torrance n’a jamais pu oublier le cauchemar de l’Hôtel Overlook. Trente ans plus tard, devenu aide-soignant dans un hospice du New Hampshire, il utilise ses pouvoirs surnaturels pour apaiser les mourants, gagnant ainsi le surnom de « Docteur Sleep », Docteur Sommeil. La rencontre avec Abra Stone, une gamine douée d’un shining phénoménal, va réveiller les démons de Dan, l’obligeant à se battre pour protéger Abra et sauver son âme...

Mon avis : Maintenant que j'ai fini la lecture de ce roman, je comprends mieux la photo de couverture... Rose et son chapeau !

J'ai eu du mal à rentrer dans le l'histoire, et à me mettre dans l'ambiance. Il m'a fallu au moins une bonne centaine de pages pour y arriver. Je ne saurais l'expliquer. Peut-être l'appréhension de retrouver un Danny plus vieux, et d'imaginer ce qui a pu lui arriver. En général, je ne suis pas fan des suites. Mais au fur et à mesure de la lecture, Stephen King a su me faire changer d'avis.

On retrouve Danny "Doc" Torrance et sa mère qui ont survécu à l'incendie qui a ravagé l'hôtel Overlook. Un petit Danny toujours hanté par ses fantômes... La femme de la chambre 217 laisse des traces derrière elle... Heureusement Dick Hallorann est là et veille sur lui. Les années défilent très vite pour Danny. On le retrouve alors adulte, mais un adulte qu'il aurait préféré ne jamais devenir. Un alcoolique, comme son père. Sujet à des accès de colère qui lui rappelle tant de mauvais souvenirs. Il voyage de villes en villes, sans jamais trouver où se poser. Jusqu'au jour où il arrive à Frazier. Et là un ancien ami se présente à lui... Tony. Qu'il n'a pas vu depuis des années. Oui c'est bien lui à la fenêtre de cet hospice qui va changer la vie de Doc. C'est à ce moment que l'histoire prend un vrai sens et devient pour moi, intéressante. Il reçoit des messages d'une jeune fille prénommé Abra. Elle aussi à le Don. Un don d'une puissance folle. Mais cette puissance, des gens la veule. Ils se font appeler le Noeud Vrai.

Le Nœud Vrai, un groupe d'individus, ni vivant, ni morts, qui survit grâce à la vapeur des enfants qui ont le Don. Rose, leur chef, va très vite dénicher l'essence de la petite Abra. Des personnages avec des noms étranges, mais ils sont surtout très cruels. Je n'aimerai pas me retrouver face à Shunk ! 

J'ai beaucoup aimé cette suite, et je peux même dire que je l'ai préféré à Shining. Grâce à son vécu, Danny Torrance va devenir un homme bien, sincère, qui vient en aide aux gens qui se retrouve face à leur mort. Très vite sa réputation lui vaudra le surnom de "Docteur Sleep". Cette nouvelle vie, il l'a doit aux gens qui l'entourent. Son parrain d’abstinence qui va l'aider à traverser les années sans boire une goutte d'alcool. Billy, Abra, les réunions aux AA (alcooliques anonymes). Mais sa plus grande épreuve dans cette histoire, sera d'affronter le Nœud vrai pour protéger la petite Abra. Mais surtout retourner sur les traces de son passé. L'hôtel Overlook n'est jamais bien loin. Le fait que Stephen King nous fasse des petits rappels concernant Shining, aide beaucoup à se situer dans l'histoire. Des phrases que son père ou sa mère lui ont dit, ou des moments qu'ils ont vécu tous les trois.

Les scènes qui m'ont le plus marquées... Quand Danny et Billy quitte Le Toit Du Monde. J'en avais les larmes aux yeux. Et oui, on s'attache aux personnages... Et celle où il retourne à l'ancien appartement où il vivait avec ses parents.

La fin du roman est celle que j'attendais. Une fin que Danny mérite d'avoir. Ne plus être seul, ne plus avoir à changer de boulot, d'endroit où vivre. Maintenant il est à sa place et c'est très bien comme ça... 
 
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mardi 17 juin 2014

Ce soir et à jamais de Nora Roberts

Editeur : France loisirs
Nombre de pages : 243
Prix : 9€99


Quatrième de couverture : Lorsque Jordan Taylor embauche Kasey Wyatt pour la documentation de son nouveau livre, il imagine une intellectuelle pincée, au physique austère. Mais la jeune anthropologue qui fait un soir irruption dans la luxueuse demeure californienne des Taylor est une ravissante blonde. À vingt-cinq ans, Kasey Wyatt compte déjà parmi les meilleurs spécialistes de la culture amérindienne. Si elle a accepté ce job, c'est pour des raisons bassement financières. Mais pas question de s'éterniser chez ces snobs ! Elle est plus à l'aise sur le terrain que parmi ces bourgeois coincés... Sentiments réciproques. Du moins en ce qui concerne Mme Taylor mère, qui prend Kasey de haut et voit d'un mauvais oeil Jordan succomber au charme de la nouvelle venue. À coup sûr, cette jeune intrigante n'en veut qu'à son argent...

Mon avis : Une histoire légère et agréable à lire. Kasey Wyatt est une jeune femme intelligente et attachante. Fille d’une riche famille, connue à Washington, elle a vécu une enfance difficile suite au décès de ses parents. La garde fût donnée à son grand-père, mais sa tante a essayé de la récupérer. Mais voyant qu’elle ne tenait pas vraiment à sa nièce, elle l’a renvoya vivre chez son grand-père. C’est ce qui m’a permis de me sentir proche du personnage de Kasey. Le lien d’amour entre elle et son grand-père.

Jordan Taylor, notre romancier, va très vite tomber sous son charme, ainsi que sa nièce Alison, qui a perdu ses parents. Son père était le frère de Jordan. Kasey se sent très proche d’Alison, vis-à-vis du drame qu’elles ont toutes les deux vécues.

Jordan qui ne sait pas comme si prendre avec sa nièce, va laisser sa mère s’occuper de l’éducation de la jeune fille. Une vie de jeune fille sans saveurs, ni couleurs, qui doit respecter les bonnes manières, en gros ne surtout pas vivre comme une enfant mais une adulte modelé pour la haute société. L’arrivée de Kasey va bouleverser le quotidien de cette famille.

Ce qui m’a déranger, est le rapprochement trop rapide entre Kasey et Jordan. Néanmoins, leur histoire est très belle, avec quelques tourments, causés par la mère de Jordan. Mais comme d’habitude, Nora Roberts nous offre une jolie fin, et pour une fois, pas de mariage ! Je ne m’attendais pas à cette fin, et je dois dire que je n’ai pas été déçue.

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samedi 14 juin 2014

Nymphéas Noirs de Michel Bussi

Editeur : Le Club (disponible aussi chez Pocket)
Nombre de pages : 438
Prix : 21€50


Quatrième de couverture : Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au coeur de l'intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit tout et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.

Mon avis : A l'ouverture de ce livre, le premier que je lis de Michel Bussi, je ne connaissais rien de l'histoire de Claude Monet, de Giverny, de Vernon, j'ai donc eu un peu de mal au début. Quelques recherches sur internet m'ont permises de me mettre dans l'ambiance de ce chef d’œuvre. C'est bien de cela qu'il s'agit, de chef d’œuvre...

Ce roman c'est simplement tout ce que j'aime dans la littérature, un auteur qui vous emporte dans un autre monde, une enquête policière à la Agatha Christie, trois personnes que tout oppose mais liées par un secret qu'elles ignorent. Une romance pleine de désespoir, des vies qui basculent... Une pure merveille. Mais aussi un décor magnifique celui de Giverny. La présence de Monet dans chaque page, chaque tableau, chaque Nymphéas. Mon dieu que j'ai aimé ce livre, j'en étais bouleversée. Je pense à la petite Fanette, pleine de rêves et d'amour pour son Paul. A Stéphanie et à son besoin d'évasion, avec son Laurenç. Et je pense à cette vieille dame aux yeux de hibou qui voit tout, là-haut dans son donjon, le moulin des Chennevières, le moulin de la sorcière... Mais aussi à Nepture, ce chien qui a vu tant de choses, belles comme horribles...

Je n'ai qu'une chose à vous dire, c'est de le lire, de transmettre cette envie à tout le monde. Et maintenant ma seule envie c'est d'aller à Giverny et d'y relire se livre. C'est prévu pour septembre, et je n'ai qu'une hâte, voir l'île aux orties, marcher dans les rues de Giverny, voir le pont japonais, le chemin du roy, et toutes ses autres merveilles.

Un grand merci à Michel Bussi.
Note : 20/20 
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vendredi 6 juin 2014

La patience du diable de Maxime Chattam

Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 489
Prix : 22€90

Résumé : Le Mal peut-il contaminer ceux qui le traquent ? Un go-fast pris en flag qui transporte bien pire que de la drogue… Deux ados qui tirent sur les passagers d’un TGV lancé à pleine vitesse… Des gens ordinaires découverts morts… de terreur. Le Diable mène le bal, le monde est devenu fou. Lieutenant à la Section de Recherche de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu’un fil sanglant relie ces faits divers. Rien ne pourra l’empêcher de remonter la piste à sa source. Aux racines de la peur. Après La Conjuration primitive, Maxime Chattam, dans ce thriller d’une maîtrise glaçante, sème plus que jamais le doute.

Mon avis : Comme chaque année j'attends avec impatience la sortie du dernier roman de Maxime Chattam. Contrairement aux autres romans de l'auteur, celui-ci ne fut pas un coup de cœur. Une bonne lecture certes, mais sans plus. Et vous n'imaginez pas ce que ça me coûte de dire ça, Maxime Chattam étant mon auteur préféré. Attention ! Je ne dis pas que le roman est mauvais bien au contraire, mais ce n'est pas celui qui m'a le plus marqué. Je m'explique :

Les ténèbres, le mal, reviennent plus fort que jamais. D'ailleurs, ils ne sont jamais vraiment partis... Maxime Chattam se fait un plaisir de nous les ramener chaque année. J'étais contente de retrouver Ludivine et son équipe. Une Ludivine complètement obsédée par le boulot et surtout par son enquête du Val-Segond qui est toujours là, près d'elle, comme un être qui rode... Et cette fois-ci, un mal bien plus sournois l'attend, le diable lui-même, et ses disciples. Un homme entre dans un restaurant, tire sur tout le monde avant de se donner la mort, deux étudiants montent dans un train afin d'exterminer ses occupants, et bien d'autres scènes toutes plus terrifiantes. Comme à son habitude, Maxime Chattam nous livre des moments angoissants, mais malheureusement je n'ai pas eu le grand frisson. Le problème est que j'ai l'impression de lire toujours la même chose, qu'il n'y pas beaucoup de renouvellement de la part de l'auteur. J'ai besoin de retrouver la terreur que j'ai pu éprouver en lisant la trilogie du mal.

Une bonne lecture, mais ce qui me manque je pense, c'est Joshua Brolin. Tout simplement...
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