samedi 11 octobre 2014

La femme aux fleurs de papier de Donato Carrisi

Editeur : Calmann-Levy
Nombre de pages : 216
Prix : 16€50

Quatrième de couverture : La nuit du 14 au 15 avril 1912, tandis que le Titanic sombrait au beau milieu de son voyage inaugural, un passager descendit dans sa cabine de première classe, revêtit un smoking et remonta sur le pont. Au lieu de chercher à sauver sa peau, il alluma un cigare et attendit la mort.

Le 14 avril 1916, dans les tranchées du mont Fumo, quatre ans jour pour jour après le naufrage du Titanic, un soldat italien est fait prisonnier. À moins qu’il ne révèle son nom et son grade, il sera fusillé le lendemain à l’aube. Jacob Roumann, médecin autrichien, n’a qu’une nuit pour le faire parler. Mais le prisonnier veut diriger l’interrogatoire. Sa vie, décrète-t-il, tient non pas à une, mais à trois questions :
« Qui suis-je ?
Qui est Guzman ?
Et qui était l’homme qui fumait sur le Titanic ? »

De cet instant se noue entre les deux ennemis une alliance étrange autour d’un mystère qui a traversé le temps et su défier la mort.

Mon avis : Adorant Donato Carrisi, je me suis dépêché d'acheter son dernier roman. Le résumé m'intriguait, l'histoire semblait intéressante. Pourtant ce fut une petite déception. J'adore l'auteur de thriller, de roman un peu moins.

L'histoire est assez ennuyeuse durant les cent premières pages, j'avais l'impression de lire du Paulo Coelho. Cet italien qui est fait prisonnier par les autrichiens, part dans un récit abracadabrantesque, et je n'ai pas trop accroché, j'étais complètement perdue, je me demandais ce que j'étais en train de lire...

Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, je les trouve même communs. La partie réalité/fiction ne m'a pas donné le frisson, et la fin encore moins.

A la fin de ma lecture j'étais un peu déçue, je m'attendais à quelque chose de vraiment plus mystérieux, énigmatique, et transcendant, surtout concernant l'histoire autour du Titanic. Et finalement, je reste sur ma faim.

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jeudi 9 octobre 2014

Merci pour ce moment de Valérie Trierweiler

Editeur : Les arènes
Nombre de pages : 317
Prix : 20€


Quatrième de couverture : Un jour, un amour violent a incendié ma vie. Il avait quatre enfants. J'en avais trois. Nous avons décidé de vivre ensemble. Mais la politique est une passion dévorante. Parti de très loin, François Hollande a été élu président de la République. J'ai été aspirée dans son sillage. Le pouvoir est une épreuve pour celui qui l'exerce, mais aussi pour les siens. À l'Élysée, je me sentais souvent illégitime. La petite fille de la ZUP en première dame : il y avait quelque chose qui clochait. J'ai appris l'infidélité du Président par la presse, comme chacun. Les photos ont fait le tour du monde alors que j'étais à l'hôpital, sous tranquillisants. Et l'homme que j'aimais a rompu avec moi par un communiqué de dix-huit mots qu'il a dicté lui-même à l'AFP, comme s'il traitait une affaire d'État. Tout ce que j'écris dans ce livre est vrai. Journaliste, je me sentais parfois à l'Élysée comme en reportage. Et j'ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour.

Mon avis : Tout d'abord, avant de vous donner mon avis sur ce livre, je voudrais parler d'une chose qui m'a choqué. La presque totalité des gens qui m'ont vu lire ce livre m'ont dit "oh non tu lis cette m**** ?!", en ajoutant des commentaires peu valorisant sur Valérie Treirweiler. Ces gens qui ensuite m'ont demandé de leur prêter ce livre... Comment peut-on insulter, critiquer un livre que l'on n'a pas lu. Comment peut-on injurier une femme, parce qu'on a entendu dans tel ou tel média des saletés sur elle. Je suis choquée par la bêtise de certaines personnes qui ne font que répéter ce qu'ils entendent, par des connaissances, la télévision, la radio, ou via les réseaux sociaux. Il n'y a rien de mieux que de réfléchir par soi-même et de se faire sa propre idée. Chacun ses opinions, j'en conviens, mais il faut savoir faire la part des choses. Les gens ne seront peut-être pas d'accord avec mon coup de gueule, c'est bien normal, chacun son avis.

Ce livre, c'était pour moi le témoignage d'une femme comme une autre. Une femme qui a vécu une rupture difficile, et qui a voulu nous écrire SA vérité. Je ne dis pas que tout ce qui est écrit est la vérité, mais c'est la sienne. Valérie Treirweiler a une plume très fluide, bien romancée, légère. Elle nous raconte avec émotion sa rencontre avec le Président, la complexité de leur relation au fil du temps, des élections, l'infidélité du Président, et la fameuse rupture qui a fait tant de bruit. 

Mais ce qui m'a surpris c'est son parcours personnel, comment la jeune fille de la ZUP d'Angers à grandit, ses difficultés dans un monde auquel elle n'appartient pas, son ascension en tant que journaliste politique, ce monde qui va la fasciner. Pendant la lecture, je l'ai trouvé très touchante, sensible, humaine, et tournée vers les autres. J'ai trouvé injuste ces journalistes et personnalités qui se sont acharnés sur elle pour tout et n'importe quoi. Beaucoup de compassion au fil de la lecture, elle nous révèle un visage de François Hollande, que je n'imaginais pas. Un être qui peut passer du chaud au froid, tendre et cruel, menteur et manipulateur. Mais malgré tout elle lui voue un amour inconditionnel. Ce fut une lecture agréable, qui m'a permis de voir le milieu politique avec un autre regard.
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lundi 6 octobre 2014

Le syndrome E de Franck Thilliez

Editeur : Pocket
Nombre de pages : 510
Prix : 8€10

Résumé : Une étrange affaire bouleverse l’été de Lucie Hennebelle, lieutenant de police à Lille où elle vit avec ses jumelles. Un de ses ex-petits amis a perdu la vue en visionnant un court métrage acheté au fils d’un collectionneur décédé. Un film muet, anonyme, mais surtout, un film à la mise en scène malsaine et au scenario énigmatique. Au même moment, le commissaire Franck Sharko, ancien de la Criminelle et analyste comportemental à l'OCRVP (Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes) suit un traitement par stimulations magnétiques au cerveau à cause d’une schizophrénie tenace. Il cède à l’appel du terrain à la demande de son supérieur. Dans le Nord de la France, cinq corps d’hommes impossibles à identifier ont été retrouvés deux mètres sous terre. Mains coupées, dents et yeux arrachés, boîte crânienne tranchée, cerveau disparu, tous en état de décomposition avancé. Alors que Lucie découvre les horreurs que cache le film, un mystérieux Québécois l’informe par téléphone du lien ténu qui existe entre cette bobine et l’histoire des cinq corps. Une seule et même affaire grâce à laquelle Lucie et Sharko, si différents et pourtant si proches dans leur conception du métier, vont se rencontrer et mettre le doigt sur un mal inconnu baptisé le syndrome [E]…

Mon avis : Un vrai plaisir de retrouver Lucie Hennebelle et Franck Sharko dans le même roman. Deux personnages écorchés, chacun avec un passé douloureux, qui les hante chaque jours et chaque nuits. Lucie est confrontée à ses instincts de flic, mais aussi à son rôle de mère qu’elle a du mal à gérer.
Quand un ancien amant à elle la contacte suite au visionnage d’un étrange film qui la rendu aveugle, elle ne se doute pas que derrière ce film, se cache une sombre histoire, reliée à la nouvelle enquête de Sharko.

Le roman nous entraine au Caire, au Canada, dans le sud de la France, c’est un vrai voyage, autant à travers le monde, qu’à travers l’esprit humain aussi torturé soit-il.

Généralement, je ne suis pas très attiré par les histoires qui parle de génétique, du fonctionnement cerveau humain, le côté médecine me barbe un peu, et parfois je trouve que ça alourdit un roman. Mais dans cette histoire, Franck Thilliez a su créer une intrigue médicale parfaitement dosée, et simple à comprendre pour un petit esprit comme le mien.

Quant au duo Sharko/Hennebelle, il fonctionne à merveille. Grâce à cette enquête, une relation intime va naître entre eux pour mon plus grand plaisir. Je suis heureuse pour ses personnages aux vies si dures. Je me suis beaucoup attaché à ces deux personnages au fils de mes lectures.

Le bilan, une bonne lecture, pas transcendant par rapport à La chambre des morts ou La mémoire fantôme, mais encore une fois Franck Thilliez s’impose comme un maître dans la catégorie des thrillers.
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jeudi 2 octobre 2014

Le tribunal des âmes de Donato Carrisi

Editeur : Le livre de poche 
Nombre de pages : 543
Prix : 7€60

Résumé : Rome, sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables. Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd’hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d’une jeune étudiante kidnappée. Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifique. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle n’a jamais cru à un accident. Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au cœur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.

Mon avis : J'ai eu un peu de mal avec le début du roman. Plusieurs histoires en parallèles, beaucoup de personnages, je me demandais quel était le lien entre eux, ce qui allait les réunir, et puis au bout d'une centaine de pages, tout s'est imbriqué.

Une intrigue toute particulière. Un tueur en série retrouvé dans le coma chez lui par la sœur d'une de ses victimes. Un jeune homme retrouve l'assassin de sa mère, grâce à une lettre anonyme. Un père va retrouver sa fille disparue grâce à cet homme mystérieux... Qui tire les ficelles, qui est cette personne qui permet aux gens qui ont perdus un être cher, de se venger. Énigmes et questions hantent se roman.

Le personnage de Marcus est rempli de mystères, et les réponses à mes questions le concernant se trouvait à la fin du roman. Je n'ai pas été déçu. D’ailleurs toutes les réponses se trouvent à la fin du roman, dans les dernières pages. L'auteur nous met au supplice pendant toute la lecture. Sandra, est toute aussi attachante que Marcus. Elle a perdu son mari dans des circonstances tragiques, et j'ai eu pour elle beaucoup d’empathie. Son mari, David, est un des personnages clés du roman.

Une fois de plus, Donato Carrisi a su s'imposer en maître du thriller. Une histoire qui m'a fait voyager dans la Rome antique, un vrai plaisir qui par moments m'a rappelé mes vacances là-bas. A lire absolument ! 
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